Biens publics, bien communs notes de N. Jullien

De Forum des Usages Coopératifs

Tour de table

  • Gwenolé, CG Morbihan. Pour l'instant assez conservateurs sur les documents possédé. Question qui arrive via le Net. Par exemple mise en ligne d'une partie des archives (état civil), bonne réception.
  • Florence. Agglo St Brieuc. Refonte du site Web, qui pour l'instant n'est pas très interactif. Questions d'actualité. Augmenter les contenus, réflexions sur l'interactivité, la participation, mais pas beaucoup plus loin.
  • Claude Carnot, direction com Brest MO. S'occupe du site Web. Projet de refonte globale du site, la question du statut du contenu devrait se poser, mais les élus ont du mal à se positionner sur ces questions. Pour l'instant (ex clichés photos de l'agglomération mis sur le site en CC, l'affichage a été fait sans vraie décision hiérarchique, initiative d'individus. Mais photos aériennes, pas réalisées par un individu). Dans le cadre du nouveau site, probable reproduction de ce qui se fait actuellement. Problème sur les photos des professionnels qui réalisent les clichés et qui ne sont pas prêts à passer dans des licences CC.
  • F Vigouroux, responsable SIG collectivité brestoise. Pour partie seulement droit d'usage des données, pour partie produites par les services. Progressivement mises en ligne pour consultation. Forte réticence de la part des propriétaires (organismes publics) des photos pour la mise en téléchargement. Opérateurs d'informations géographiques sollicitent les collectivités pour fournir des informations. Pas de décision du politique, opposition entre certains qui veulent que ces informations soient disponibles car cela montre la ville, ou
  • Michèle. Politique de la ville de Lannion. Refonte du site de la ville, questions sur l'ouverture, plutôt là pour écouter.
  • Olivia. Archives de Brest. Archivage électronique. Depuis six mois, numérisation et mise en ligne des données. Les droits sont spécifiés sur les archives,
  • Benjamin Jean. Framasoft. Association logiciel libre. Juriste en PI. Intérêt sur les licences. Observations sur les pratiques locales.
  • Hervé Le Crosnier. Textes et livres en licence CC pour la version électronique.
  • Ville de Lorient. Associations africaine. Web designer sur les sites. Infos qu'on peut reprendre, mais pas dit sur le site.
  • Sébastien. Sofrecom, filiale de FT. Veille et analyse marché de FT. Observer ce qui se fait sur les TIC et les services. Projet de veille sur les questions relatives aux collectivités locales, à la société publique. Contenus de Sofrecom pas ouverts.
  • Cyril. Animateur dans un centre social, St prieste près de Lyon. Projets avec des habitants. Web TV, notamment, aimerait bien rendre accessibles les contenus.
  • Stéphanie Lucien Brun. Centre e-com. Réseau des EPN du Lyonnais. Question du libre ou du bien commun, essentielle. Financés à 100% par de l'argent public, développement logiciels en libre. Efforts car culture libre peu développés dans le milieu du handicap. Site en CC, de manière un peu clandestine.
  • Monique. Enseignante en dispositif relais. Travail sur des projets inter-générations. Envie de poursuivre après la conférence du matin. Pas de licence affichée.
  • Picardia. Picardie. Certains documents sont protégés (comme ceux reversés par le Ministère de la culture). Site jeune, licence pas bien définie, ici pour mieux comprendre quoi choisir.
  • Gérard Delbaze. Sophie. Association Media Cité. Tout est en CC sur le site, y compris les contenus non Web. Outils de streaming video très orienté ouvert. Ont convaincu les services de l'état de mettre en CC des données géographiques. Fonds de carte re-développés car l'IGN ne fournit pas les fonds de carte. Travail aussi sur le cadre économique, le volet législatif pour aider les acteurs à développer des biens communs.
  • Batiste & . Développeurs. Portail participatif sur les éco-pratiques, qui présenterait des conseils sur les bonnes pratiques au quotidien.
  • Régine Potier. Valérie Bailly. Mairie de Villejuif. Développement portail participatif. Site ville jeune, mais obsolete. V2 du site ville. Services pour les archives à disposition du public, outils de e-administration. Il n'est pas explicitement indiqué que les données sont réutilisables. Idée de la production collaborative, qui n'est pas dans la culture locale. Convaincre les acteurs, dans un cadre juridique pas bien maîtrisé. À la recherche d'information.
  • Odile le Guern. Enseignante en lycée. Vice-présidente d'un comité de quartier, réflexion sur la communication pour expliquer ce qu'ils font pour donner du lien. Les gens ont du mal à écrire, à lire, il faudrait sans doute passer par un autre outil, blog, forum, site, pour mieux toucher les habitants (ex. télé participative).
  • Grégoire Pett. EC à l'Université de Grenoble en géographie. Travail sur les SIG. Comment on peut tirer partie des technologies des sig et des tic pour partager des informations et discuter de problématiques locales.
  • Michel Briand. Un certain nombre de sites en CC, notamment des sites politiques; mais aussi sur Wiki Brest, donc à des centaines de personnes. Problèmes des archives, où on ne connaît pas l'auteur. Débat embryonnaire au niveau politique. Liste sur les sites « publics » en CC. Groupe de travail, intercoop, pour avancer sur la compréhension des freins et des motivations sur le passage en CC -> développer ce réseau à l'occasion de la réunion. Manifeste sur les biens communs. Séminaire l'année prochaine sur bicoop.


Discussion sur les freins

Niveau politique, pas de connaissance, pas forcément une question appropriée, ressource humaine pour gérer l'interactivité et la modération. -> réponse : faut-il modérer ? Est-ce si important en terme de temps. On peut aussi confier à des acteurs externe à la mairie, pour ne pas engager la responsabilité du maire. Le fait que les villes soient instigatrices génère souvent plus de freins que d'aide.

Par contre, la clef est aussi et surtout l'accompagnement, sur les territoires, des fonctions d'animation pendant un ou deux ans. Mais cela va à l'encontre de la représentation traditionnelle des fonctions politiques sur un territoire.

Quand le site a une orientation politique, difficulté du politique pour s'y investir (et inversement, pour les animateurs des sites, d'accueillir des collaborations avec les politiques).

Les professionnels (photographes) ne voient pas d'un bon œil l'ouverture des marchés à des amateurs. Destruction du marché. Freins économique uniquement, pas un problème de préservation de l'œuvre. Le code des marchés publics le permet. Il faut réfléchir au problème de la propriété et de la publication en CC avant de passer les contrats. C'est rarement possible a posteriori.

Qu'est-ce que cela apporte de plus au primo diffuseur de publier en CC ? mise en réseau et circulation d'information efficace ; l'article est davantage lu.

Hervé le Crosnier. D'abord plusieurs licences creative commons. drapeau politique : si on veut imaginer la société de demain, regroupement des acteurs, espèce de porte-drapeau ; fluidifier les relations marchandes et non-marchandes dans le cas d'Internet. Si c'est commercial, il faut que cela soit facile pour la personne de contacter l'auteur : fluidifier les relations commerciales. C'est plus intéressant dans la vie de construire du bien commun, surtout quand les chose ne sont pas vendables. Vrai danger pour les créateurs. G. Delbaze. Aujourd'hui la règle du jeu est le paiement à l'acte, et il faut réfléchir à d'autres systèmes, permettant de garantir les auteurs. CC c'est aussi une manière d'expliquer aux élus les stratégies virales.

Formes de financement globalisées, et non pas le jackpot. Mais comment on fait de la concurrence. Quel nouveau compromis social on construit ?

G. Elbaze. Si déjà les données publiques, produites par des agents publics soient publiées dans le domaine public, c'est déjà un premier pas. Il y a aussi des conservatismes professionnels. Comment on peut faire comprendre l'enjeu politique dans les collectivités. Services de communication qui sont souvent dans la « propagande » plutôt que dans la communication et les services informatiques sont aussi dans des logiques de gestion (donc de stabilisation) et non de projet (donc de déstabilisation). Intérêt des marchés de définition pour ces cas.

Michel. Dans les autres collectivités, le transfert ne s'est pas produit. Mais des acteurs du territoire avancent. L'écriture ouverte va émerger de la base. Si la collectivité n'avance pas, ne participe pas cela se fera ailleurs.

Grégoire Pett. On traite sous la même enveloppe deux choses : l'expression, les logiques organisationnelles, avec des métiers, qui devraient être organisés, coordonnés, etc. Dans le premier cas de figure, cela est possible, dans le second, il y a un problème de gestion (management de la connaissance) : directive inspire (européenne, votée en mai) : données géographiques devront être mises à disposition du public des données environnementales. Or, les données publiques, elles sont assumées, souvent opposables. Mais les données n'ont pas été harmonisées entre pays européens. Se focaliser tout de suite sur la mise à disposition des données, ce n'est pas aussi une façon d'obérer une question encore plus complexe, qui est de la qualité des données mises en ligne. Question de la prise de risque de la part des décideurs publics.

Michel : acculturation progressive des pouvoirs politiques, par exemple aujourd'hui sur le financement des plans de transport des entreprises. Freins aussi dans l'éducation populaire.

Annabelle. Enquête autour de biens publics, biens communs, autour de la collecte de mémoire. Construction de mémoires populaires, qui intervient, comment, quels freins et motivations à produire en ligne ou non. Entretiens semi-directifs au départ (guide d'entretien disponible fin septembre 2008). Aussi construction d'une méthode d'investigation.