'Dans le cadre d’une des missions nouvelles qui seraient confiées à la future Agence française pour la biodiversité qui doit voir le jour au 1er janvier 2017 (fusion de l’Agence des aires marines protégées, Aten, Parc nationaux de France, Onema) figure une mission de « mobilisation citoyenne » autour de la protection de la biodiversité. Les études et sondages indiquent une forte préoccupation des Français face au constat d’un environnement qui se dégrade et face aux menaces qui pèsent sur la biodiversité. Mais force est de constater que ces mêmes études indiquent que les Français ont du mal à transformer leurs préoccupations en action, qu’une certaine défiance s’installe entre les citoyens et l’Etat dans sa capacité à agir légitimement dans ce domaine (au profit des associations et des collectivités). Pour autant, une multitude d’initiatives, plus ou moins organisées, plus ou moins ambitieuses, voient le jour avec ou sans appui des institutions.

Problématique que l’on souhaite poser : Dans ce contexte, quelle plus value l’AFB peut-elle apporter par rapport aux initiatives citoyennes existantes ? Comment un établissement public national, assez loin du quotidien du citoyen et des initiatives de terrain locales, peut-il contribuer à encourager et amplifier la participation citoyenne en faveur de la protection de la biodiversité ?

L’idée est d’aboutir à des recommandations de pistes stratégiques et opérationnelles d’action.Ces pistes seraient à mettre dans le même atelier à l’épreuve du feu de l’AFB :

• A l’épreuve des spécificités du milieu marin et difficulté d’appropriation par les publics (méconnaissance du grand public, déficit de connaissance, difficulté d’accès et de représentations, continuité des écosystèmes, gouvernance régalienne, distance émotionnelle …etc.)

• A l’épreuve des échelles de gestion /gouvernance (dont AFB) et du mode d’action et d’implication des citoyens