Forum des usages, édition 2016

une contribution de Rivoalan Erwan

Présentation

Je suis responsable du fonds cinéma de fiction à la médiathèque des Capucins.

Description du projet

La médiathèque des Capucins qui ouvrira fin 2016, met à disposition des lieux de médiation cinéma (un auditorium de 200 places et un petit espace de médiation de 70 places) qui n'existaient pas vraiment sur le réseau jusqu'alors. En 2013, nous avions travaillé avec des opérateurs cinéma de la ville (Cote Ouest, Cinémathèque de Bretagne, Films et Culture...) pour tester tel ou tel type d'animations autour du thème "fondu au noir", explorant le film noir américain et français. Depuis 2015, le réseau met à disposition des usagers, des crédits pour accéder à la VOD par la plateforme médiathèque numérique (Arte + Univers Ciné). Nous sommes dans un pays de cinéphiles. Il suffit de voir le plaisir qu'ont de nombreux spectateurs de cinéma à poster leur critique de tel ou tel film sur une plateforme comme AlloCiné. Par ailleurs traditionnellement, grâce à des structures aidantes comme Images en Bibliothèques et Daoulagad Breizh, les médiathèques publiques mettent en lumière le cinéma documentaire moins souvent exposée que le cinéma de fiction.

Nous pourrions nous poser la question de savoir comment impliquer les publics dans des constructions communes de médiation. Comment impliquer les usagers dans la "programmation" de tel ou tel film, telle ou telle œuvre en bibliothèque ? Les médiathèques acquièrent des droits de diffusion des films qui offrent plusieurs modes de médiations : projection du film en intégralité (droits spécifiques de projection et souci de ne pas concurrencer les cinémas de proximité), projections d'extraits de films avec ou sans intervention de type conférence, consultation sur place, intégration des sites de partage de vidéo sur le cinéma sur notre portail, club cinéphilique, rencontres avec des professionnels (découverte des métiers du cinéma, explications de leur partie de travail dans la réalisation générale...), analyse filmique, jeux de "blind" test (dialogues et ambiance sonore sans images, BO, scènes sans son...)...

Reste à savoir comment marier tout cela en respectant les droits de diffusion et les envies des usagers. Cela nécessite le développement d'échos entre contenus numériques, supports et rencontres entre publics, bibliothécaires et professionnels du cinéma.